Le bilan hydrique est établi pour un lieu et une période donnés par comparaison entre les apports et les pertes en eau dans ce lieu et pour cette période. Il tient aussi compte de la constitution de réserves et des prélèvements ultérieurs sur ces réserves. Les apports d’eau sont effectués par les précipitations. Les pertes sont essentiellement dues à la combinaison de l’évaporation et la transpiration des plantes, que l’on désigne sous le terme d’évapotranspiration. (...)
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Seuil
Articles
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Bilan hydrique
15 décembre 2004, par F.D.-D. -
Lieux centraux
12 janvier 2005, par D. P.La théorie des lieux centraux a été conçue, principalement par W. Christaller et A. Lösch, pour expliquer la taille et le nombre des villes et leur espacement dans un « territoire ». Elle s’appuie sur une définition de la ville qui en fait essentiellement un centre de distribution de biens et de services pour une population dispersée, et sur des principes d’optimisation (qui tiennent compte des coûts de transport). C’est une théorie qui se situe aux limites entre la (...)
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Postmodernisme
25 août 2004, par B. E.A partir du texte éponyme de Jean François Lyotard, paru en 1979, les débats autour de la question du postmodernisme ont connu un important développement dans notre discipline, notamment parmi les géographes anglo-saxons. On a coutume de distinguer la postmodernité qui caractérise les manifestations d’une époque et d’une société dans son opposition à la modernité et aux transformations technologiques et sociétales de l’époque précédente ; et le postmodernisme qui (...)
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Environnement
24 décembre 2009, par Y. V.L’environnement envisagé par les géographes, ne recouvre pas la seule nature au sens restreint du terme, il n’est pas synonyme de géographie physique, pas davantage de faune et de flore, ce que l’on nomme aujourd’hui la biodiversité, pas plus que de pollutions et de dégradations. Il désigne les relations d’interdépendance complexes existant entre l’homme, les sociétés et les composantes physiques, chimiques, biotiques d’une nature anthropisée que (...)
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Densité
24 mai 2004, par Th. St.-J.La densité exprime un rapport entre un nombre d’éléments et une surface (densité surfacique) un volume (densité volumique) ou bien une longueur (densité linéaire). Ce rapport équivaut à l’appréciation de la charge supportée par unité de référence. La « mesure » de la densité est de l’ordre des mesures de rendement. Appliquée à la surface, avec m = nombre total d’éléments du semis élémentaire et S la surface de la zone observée, la densité D = m / S, d’où m = D (...)
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Discontinuité
26 mai 2004, par J.-C. F.Dans une acception très large, la discontinuité est ce qui sépare deux ensembles spatiaux voisins et différents. On peut distinguer la discontinuité élémentaire, construite sur un indicateur unique, qui est un indice utile mais fragile , et la discontinuité structurelle, superposition de nombreuses discontinuités élémentaires convergentes mesurées à partir d’un ensemble cohérent d’indicateurs. Cette dernière peut être définie comme la forme spatiale de la transition entre deux (...)
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Étagement
23 décembre 2004, par B. E.La notion d’étagement est utilisée en montagne pour rendre compte des discontinuités liées à l’altitude. Elle a donné lieu à de multiples « représentations » iconographiques, dont les principales se manifestent sous forme de bloc-diagramme et de coupe.
Au départ ce sont des botanistes qui ont défini les mécanismes de fonctionnement de l’étagement en montagne. Les critères appliqués à la végétation sont d’ordre physionomiques et phytogéographiques (C.Troll). (...) -
Discontinuité
16 juillet 2004, par J.-C. F.Dans une acception très large, la discontinuité est ce qui sépare deux ensembles spatiaux voisins et différents. On peut distinguer la discontinuité élémentaire, construite sur un indicateur unique, qui est un indice utile mais fragile , et la discontinuité structurelle, superposition de nombreuses discontinuités élémentaires convergentes mesurées à partir d’un ensemble cohérent d’indicateurs. Cette dernière peut être définie comme la forme spatiale de la transition entre deux (...)
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Seuil
3 mai 2004, par Th. St.-J.Dans une acception concrète, le seuil est un lieu à la fois séparation et passage. Le seuil désigne la zone de séparation entre deux bassins sédimentaires ou deux ensembles hydrographiques. " Et par le seuil qui interrompt ici le front du massif se transmettent librement entre le Bassin parisien et la vallée de la Saône, les vents, les pluies, mille influences diverses " (P. Vidal de la Blache à propos de la porte de Bourgogne , Tableaux géographiques de la France) ou encore, " ...les pays (...)
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Ecotone
24 novembre 2004, par G. H.[ Du grec« eco », maison, cadre de vie, et « tonos » tension] Terme créé en 1935 par A.G. Tansley , précisé par G.L. Clarke en1954 et utilisé depuis les années 1980 chez les biogéographes français pour désigner les zones de transition entre deux écosystèmes, les marges des grands biomes. Il s’agit de bandes larges de plusieurs centaines de mètres ou de centaines de kilomètres à l’intérieur desquelles des variations irrégulières ou progressives des paramètres thermiques, (...)
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